Le rôle stratégique de la Corse s’inscrit presque totalement dans la phase offensive de la Guerre en Méditerranée, puisqu’il a débuté avec la libération de l’Ile en octobre 1943 pour durer jusqu’en 1945, dans la période des derniers combats pour l’Italie du Nord.
Hélène Chaubin, Correspondante en Corse du Comité International de l’Histoire de la Seconde Guerre mondiale. Colloque international 28 et 29 juin 1976 à Ajaccio. Maison de la culture de la Corse.
Cela tient à diverses circonstances politiques qui ont caractérisé la phase précédente : d’abord l’attitude expectative de l’Italie, puis l’armistice de 1940 et le désarmement des territoires contrôlés par Vichy. Il est effectif, et le Colonel Cruccu l’a montré, que l’Italie a choisi au début de la guerre une attitude défensive; or, du côté français, une seule opération sérieuse a eu lieu, dans la nuit du 13 au 14 Juin 40, le bombardement naval des installations militaires et industrielles de la région de Gênes, pour dissuader l’Italie d’entreprendre une action sur la Corse. D’ailleurs, l’armistice suivit de très près l’entrée en guerre de l’Italie et la Corse, désarmée, ne représenta plus aucun danger.
La situation changea pourtant le 11 Novembre 1942 quand les troupes italiennes se saisirent de l’Ile en même temps que les forces italo-allemandes investissaient toute la zone non-occupée. Mais en réalité, la Corse fut ainsi placée dans un état de fait analogue à celui de la Sardaigne, et, pour près d’un an, hors de la portée des Alliés : la position géographique qu’elle occupe rendait sa prise tentante, mais en même temps trop difficile pour eux; bien qu’installés en Afrique du Nord, la distance entre la Corse et leurs bases maritimes et aériennes était trop grande et leurs moyens étaient insuffisants dans cette partie de la Méditerranée.
Le véritable changement commence donc en octobre 1943, quand l’Ile est libérée, ainsi que la Sardaigne, de l’occupation militaire italo-allemande et qu’elle échappe à l’autorité politique de Vichy. Elle entre dans la zone d’influence des Alliés et des Forces Françaises Libres. Or, à cette date, les Alliés contrôlent aussi la Sicile et le Sud de l’Italie, jusqu’à Naples. La Corse peut donc désormais être utilisée comme base stratégique parce qu’elle fait partie d’un ensemble au lieu d’être isolée comme elle l’était un an plus tôt, et que la distance de 800Km qui la sépare de l’Algérie était infranchissable , compte tenu des impératifs logistiques de l’époque.
Les exigences de la Bataille en Méditerranée Occidentale ont amené la Corse à servir de plusieurs façons l’effort des alliés
- Comme base aéronavale, sa possession a permis le contrôle et la défense des convois de ravitaillement venus d’Afrique du Nord qui traversent le bassin occidental de la Méditerranée avec les hommes, le matériel, les munitions, destinés au Front d’Italie ; et vis à vis de l’adversaire, la Corse est bien placée pour gêner le trafic maritime allemand dans la Tyrrhénienne, trafic destiné aux Forces Allemandes qui résistent en Italie centrale.
- Deuxième point : la Corse devient une base d’attaque contre des objectifs italiens situés soit dans l’archipel toscan, soit dans la Péninsule elle-même qui n’est éloignée que de 80Km.
- Troisième point qui est le plus important : la Corse, située à 170 km des côtes de Provence, est destinée à participer largement au débarquement d’Août 1944 et à la libération du sud-est de la France.
Ainsi, l’opération de libération de l’Ile, conduite en septembre-octobre 1943 a contribué à améliorer la situation militaire en Méditerranée occidentale, et, ainsi que cela a été dit dès la conférence de Téhéran à la fin de Novembre 1943, certaines opérations aériennes et amphibies ont pu être réussies grâce au départ des troupes allemandes de Corse et à la volte-face italienne,
Il va sans dire que les moyens dont l’Ile disposait ont dû être continuellement renforcés : dérisoires au départ, ils étaient devenus considérables dans l’été 1944 car on les avait accrus au fur et à mesure que la Corse prenait plus d’intérêt comme base stratégique. En octobre 1943, la commission interalliée y avait à sa disposition quelques vedettes rapides lance-torpilles anglaises et américaines, mais le contre-amiral français Battet n’avait à opposer à un éventuel retour offensif des Allemands que deux chalutiers armés, dépourvus d’ASDIC et de radar. Le dispositif fut lentement renforcé, tant pour la défense que pour l’attaque, mais c’est surtout quand il fallut préparer l’opération Anvil-Dragoon sur les côtes de Provence que la base Corse devint vraiment importante: on y regroupa plus de 2000 avions sous la direction du général américain Saville qui commandait le 12e Tactical Air Command et une imposante force navale en partit les 15 et 16 Août, avec une charge de 28000 hommes, 3500 véhicules et 1600 animaux, donc presque équivalente à la première série envoyée d’Italie et d’Algérie en Provence. Après Anvil-Dragoon et jusqu’en Avril 1945, il resta encore environ 15000 Américains en Corse, la plupart attachés aux terrains d’aviation de la côte orientale, avec mission de participer aux dernières opérations en Italie du Nord et en Allemagne du Sud.
I/ Le Contrôle des lignes de navigation.
En Méditerranée, l’un des objectifs fondamentaux de la guerre a été le contrôle des lignes de navigation
La ligne prioritaire étant Suez-Gibraltar, les Alliés avaient choisi dès janvier 1943 de s’emparer de la Sicile de préférence à la Sardaigne et à la Corse. Ce n’est qu’à partir d’octobre que la prise de la Corse a ouvert d’autres possibilités en Méditerranée occidentale: en particulier l’utilisation d’une liaison Alger-Ajaccio. Dans le même temps, pour les Allemands, la navigation en Tyrrhénienne devenait plus difficile; en 1945, ils ne tenaient plus que le littoral ligure, et la Corse contribua à la surveillance maritime et aérienne dans la zone du Golfe de Gênes. Contre les Allemands, ce furent essentiellement les vedettes rapides lance-torpilles basées à Bastia et à la Maddalena [en Sardaigne] qui firent un travail de harcèlement, en 1943 et en 1944, coulant des pétroliers et des transports de munitions entre Corse et Toscane ; à partir d’Octobre 1944, quand les forces allemandes contrôlaient encore le secteur côtier allant de La Spezia à la frontière française, il fallut protéger la voie maritime de Livourne à Marseille qui passait très près du Cap Corse où’ avait été installé un radar.
Dans cette zone, les Allemands disposaient eux aussi d’un réseau radar, de torpilleurs et de vedettes lance-torpilles, ainsi que de sous-marins et d’engins appelés «torpilles humaines» ; à cela s’ajoutaient les champs de mines et les mines dérivantes. Du moins, à cette époque, la Luftwaffe avait-elle disparu grâce aux efforts de l’aviation alliée.
Il n’en était pas de même à l’époque critique où fut accomplie la mission la plus importante : la surveillance de la ligne de communications maritimes Alger-Ajaccio ; mission qui fut confiée aux forces navales françaises et menée à bien pendant une période de onze mois à partir de Septembre 1943, en pleine zone de contrôle de l’aviation et des sous-marins allemands. L’un des officiers qui eurent cette responsabilité témoigne que pendant cette période, «la marine française a tenu la Corse à bout de bras face à l’ennemi, et que, malgré cette position risquée, elle a su, après y avoir jeté les troupes libératrices, en faire progressivement la base de départ des offensives aériennes et combinées qui permirent de prendre pied sur le continent». (I)
En effet par la voie Alger-Ajaccio, il fallait d’une part assurer le ravitaillement des troupes débarquées et celui d’une population estimée en 1944 à 215000 personnes, l’Ile étant bien entendu isolée du reste de la France toujours occupée. D’autre part, il s’agissait d’amener en Corse le matériel lourd destiné aux offensives futures, c’est-à-dire l’artillerie, les véhicules, les carburants ; car la Corse, placée face aux côtes de Provence, de Ligurie et de Toscane allait être comme on l’a dit «un tremplin offensif», à condition qu’on y installe des bases aériennes sur la côte orientale, et que puissent y être concentrés les forces et l’équipement destinés aux opérations dans l’archipel Toscan puis en Provence. D’Alger à Ajaccio, la traversée était périlleuse. Elle durait au moins 42 heures, quand la mer n’était pas trop mauvaise, ce qui ne fut que trop peu fréquent dans l’hiver 1942-1943. En temps de paix, selon les prévisions météorologiques, on détermine la route la meilleure. En temps de guerre, le premier souci est d’éviter les champs de mines et de tromper la vigilance de l’ennemi, en l’occurrence les sous-marins allemands et les avions de la Luftwaffe qui opéraient à partir des côtes de Provence ou de Ligurie. Après l’occupation de la Sardaigne par les alliés, on put, au prix d’un allongement du trajet, abandonner la dangereuse diagonale d’abord empruntée et dessiner un itinéraire qui longeait la côte algérienne puis le littoral ouest de la Sardaigne.
Sur cette route plus sûre mais plus longue, les convois avaient 500 milles à parcourir soit 70 heures de mer pour la plupart d’entre eux. Cette voie maritime croisait la grande route Suez-Gibraltar qui passait au large des côtes algériennes; le secret des dates et des horaires étant soigneusement préservé, non seulement il fallait craindre les collisions (les escorteurs seuls étaient munis de radars, les escortés étaient guidés au fanal), mais encore on se trouvait dans le champs d’action des sous-marins allemands partis à la recherche des convois Suez-Gibraltar. C’est donc au prix d’une guerre sous-marine qui ne se termina que le 5 juin 1944 que cette route maritime put être maintenue. Le soutien aérien était pratiquement nul au large; il est heureux que la Luftwaffe, alors occupée en Russie, en Allemagne et en Italie sur la ligne Gustav au Sud de Rome, n’ait pas pu employer de gros moyens contre la Corse et les lignes vitales qui la rattachaient au littoral Nord-Africain. En Méditerranée Occidentale, ses actions furent concentrées essentiellement sur les convois de la ligne Suez-Gibraltar, et, secondairement, sur les bases de vedettes rapides de Bastia et de la Maddalena.
II/ La participation de la Corse à la campagne d’Italie.
L’approvisionnement de la Corse par voie maritime n’était qu’un préalable aux entreprises auxquelles elle allait servir tant en Italie qu’en Provence. Ce fut d’abord en Italie. Les Allemands, engagés dans les combats pour Rome, durent subir sur leur flanc des attaques venues de Corse, contre les ports, les dépôts de matériel, les voies ferrées. C’est aussi à partir de la Corse que se fit la conquête de l’Archipel. Toscan qui compléta la prise de Livourne.
Dans ses mémoires sur la Seconde Guerre Mondiale, Winston Churchill rappelle les discussions de la Conférence de Casablanca en Janvier 1943 sur la stratégie en Méditerranée et le point de vue du Général Eisenhower à ce sujet : «si notre véritable but était d’envahir et de battre l’Italie, il [Eisenhower] pensait que les objectifs initiaux étaient la Sardaigne et la Corse. Puisque ces îles sont situées sur le flanc de la longue botte italienne et contraindraient à une dispersion des forces ennemies en Italie, infiniment plus considérable que ne le ferait la simple occupation de la Sicile. placée à l’extrémité montagneuse de la péninsule.»
L’idée de se servir de la position Corse pour inquiéter puis pour gêner réellement les Allemands œuvrant en Italie est aussi exposée dans les Mémoires du Maréchal Juin. En octobre 1943, il s’était rendu en Corse en compagnie du Général américain Patton qui venait de commander en Sicile la VIIème Armée, avec l’espoir de duper le 2ème Bureau du Grand Quartier de la Wehrmacht ainsi que Kesselring, Commandant en chef des Forces allemandes en Italie. La présence conjointe en Corse du Général Juin qui dirigeait le Corps expéditionnaire français et du Général Patton, chef de la VIIème Armée américaine devait amener les espions allemands à supposer un projet de débarquement dans le Golfe de Gênes ou en Toscane. Cela devait dissimuler aux adversaires les intentions réelles des Alliés : l’attaque d’Anzio, au sud-est de Rome, pour déborder le front allemand.
En fait, le travail qu’il fallait à cette époque réaliser à partir de la Corse consistait à reconnaitre puis à détruire où à endommager les voies de communication, les installations portuaires et les usines servant l’effort de l’armée allemande, en Italie. Ce fut la mission des pilotes français des groupes de chasse stationnés à Bastia-Borgo ou de chasseurs-bombardiers américains. A partir d’avril 1944, on poussa plus loin : les chasseurs français allèrent attaquer des dépôts de pétrole jusqu’au Lac Trasimène. De plus, on débarqua des agents de renseignement sur les côtes ennemies à partir de Janvier 1944. Au mois de Mars, des commandos partis de Corse, réussirent des opérations de sabotage en Italie fasciste. Les résultats obtenus étaient d’autant plus méritoires qu’il y avait un solide dispositif adverse placé sur les côtes de la Toscane et dans l’archipel toscan : dans les îles d’Elbe, de Pianosa et de Giglio. La possession.de l’île d’Elbe et du littoral qui lui fait face, c’est à dire de la région de Piombino, pouvait livrer aux Alliés la route par laquelle les troupes allemandes recevaient leurs approvisionnements et, plus tard, feraient retraite. Les tentatives de reconnaissance de l’île d’Elbe ont commencé dès novembre 1943. Mais ce n’est qu’en mars 1944 que furent réussies les premières actions de commandos à Pianosa, et en juin que l’opération dite «Brassard», avec débarquement à Pianosa et sur l’île d’Elbe fut menée à bien. L’île d’Elbe est à 50km à l’est de Bastia et seulement à 10km de la presqu’île de Piombino entre les deux, à l’abri des batteries côtières, le cabotage allemand avait pu jusque là se faire en sécurité. L’installation des Alliés sur l’île présentait pour eux un second inconvénient grave : les voies ferrées et routières longeant la côte italienne étaient désormais à la merci des batteries alliées de longue portée. L’opération « Brassard » eut lieu le 17 Juin : 220 navires assistés par 200 avions partirent de Bastia, de Porto-Vecchio et de Porticcio. S’il n’y eut aucun problème à Pianosa qui avait été évacuée la veille, pour l’île d’Elbe la bataille fut dure ; la partie orientale fut enlevée le 18 Juin et les Alliés qui attaquaient par terre Piombino purent donc être appuyés par le tir des batteries placées dans le nord-est de l’île d’Elbe.
III/ La participation au débarquement en Provence.
Du point de vue Français, la stratégie pratiquée jusque là par le Commandement interallié en Méditerranée occidentale était avant tout un préalable à la guerre de libération du territoire national.
L’attente du débarquement en Provence avait paru longue et avait été supportée impatiemment. Quant à l’opinion publique insulaire, elle était d’autant plus sensibilisée que 12000 Corses se trouvaient mobilisés, soit presque l’effectif d’une division. En Août 1944, le moment était enfin venu de faire converger vers la Provence la grande armada méditerranéenne. La proximité de la Corse avait été l’un des arguments les plus solides pour le choix du littoral provençal. A cause de sa position, on y rassembla matériel et carburants et on y entraina les hommes qui devaient participer aux opérations amphibies en Provence ; de plus elle fut le point de départ de la seconde vague d’assaut qui atteignit la Provence le 15 Août ; simultanément, des attaques aériennes furent menées depuis la base corse d’Alto contre les routes, les voies ferrées et les ports de la Riviera. Après les actions de commandos des Tabors marocains, du Bataillon de choc et de la 9e Division d’Infanterie Coloniale le gros de la flotte gagna la Provence, soit plus de 2000 bâtiments au total. Les convois étaient formés depuis Bastia, les golfes de Sagone et du Valinco, et depuis Ajaccio jusqu’à la pointe de Porticcio. Le Commandant Lepotier témoigne que «la Corse, base de départ la plus proche, est utilisée jusqu’à saturation de ses aérodromes, de ses ports, plages, rades, et jusqu’aux moindres criques, et c’est d’Ajaccio que l’Amiral John Cunningham, commandant en chef maritime en Méditerranée, suivra le développement de la première phase des opérations. Nous avons vu partir de Propriano et de Bastia les premières forces amphibies d’assaut, cependant qu’à partir des terrains de la côte orientale s’amorçait la noria aérienne infernale qui martèle l’ennemi sans répit et coupe ses communications.» (3)
En effet, près de la moitié des appareils alliés se trouvant dans cette partie de la méditerranée étaient rassemblés en Corse. Chaque jour, des pétroliers venaient remplir les réservoirs de Porto-Vecchio qui servaient les terrains d’aviation de la côte orientale. Les Américains en avaient aménagé 14 puis 17. Les unités de la Marine française qui combattaient en Provence venaient se ravitailler soit à Ajaccio au môle Saint Joseph, soit directement dans les rades d’Ajaccio et de Propriano où stationnaient les pétroliers et les transports de munitions. Le Général Wilson qui accueillit Churchill à Ajaccio le soir du 14 Août lui dit que toutes les réserves en obus de la flotte d’assaut se trouvaient en Corse et qu’ainsi quelques heures suffisaient aux divers bâtiments pour s’approvisionner. Il lui exposa également les résultats des grands travaux entrepris dans l’île depuis le début de 1944 et qui selon son expression «avaient transformé l’île en base avancée pour l’aviation stratégique alliée.
On a comparé l’île à un porte-avions. En effet, il y eut plus de 4200 sorties et attaques faites à partir de la Corse. Les 216 appareils que portaient les 9 porte-avions anglais et américains du contre-amiral Troubridge n’eurent donc qu’un rôle d’appoint. Le Lieutenant-Général Eaker, Commandant en chef de l’aviation alliée en Méditerranée disait d’ailleurs de la Corse qu’elle était «la plate-forme aérienne vitale de l’invasion», le 12ème groupement tactique du Général Américain Gordon Saville y disposait (en août), de 14 terrains (sur la côte orientale préalablement assainie), avec d’énormes stocks de bombes et de munitions pour les escadrilles de Spitfire britanniques, les bombardiers lourds américains et les chasseurs français (5). C’est du terrain de Borgo que le Commandant de Saint-Exupéry, alors âgé de 44 ans partit pour un vol de reconnaissance le 31 Juillet 1944 vers la région de Grenoble et d’Annecy. On sait qu’il n’en revint pas et qu’il était parti sans avoir encore été mis dans le secret des projets de débarquement en Provence.
(I) – Commandant Lepotier. Cap sur la Corse p. 193. (Editions France-Empire – Paris)
(2) Winston Churchill. «Mémoires sur la 2e Guerre Mondiale». T.V. L’étau se referme (6 Juin-12 Novembre 1943). Ed. Plon. 1951 – p. 20-21 et Général Eisenhower «Crusade in Europe». chap. IX. p. 176.
(3) Commandant Lepotier. «Cap sur la Corse». Ed. France-Empire, pp. 275 et 276.
(4) Cité dans Jacques Robichon. «Le débarquement de Provence». Ed. Robert Laffont – 1962. p. 103 et sqq.
(5) idem. p. 53 et sqq.
(6) Archives départementales de la Corse. 7 M 790. 18 Novembre 1942. Projet du Capitaine de Frégate de Maupeou. Communication par le Préfet de la Corse au Chef du Gouvernement et au Ministre.des Affaires Etrangères. Vichy.bb
LIENS :
La Corse dans la stratégie alliée.
La Corse dans la stratégie britannique