Dans le courant du mois, création de l'Organisation militaire de l'armée (OMA, future ORA) par des officiers résistants de l'ex-armée d'armistice.
Retour en Corse de Fred Scamaroni (chef du réseau R2 Corse) qui s'organise avec Raimondi comme chef de la région Sud, François Giacobbi chef de la région Nord, responsable militaire : colonel Ferucci, responsable sabotage : Albert. -
Fred Scamaroni
Origines de R2 Corse
En Libye, jonction des FFL de Leclerc venus du Tchad, avec la 8e Armée de Montgomery.
Au Maroc, début de la conférence interalliée d'Anfa (jusqu'au 26).
L'OVRA arrête le directeur du Petit Bastiais.
A Anfa, première rencontre de Gaulle-Giraud.
Bastia. Distribution de tracts anti-italiens sur les combats en Libye. Arrestation à Bastia par les carabiniers de cinq membres du Front national après altercation avec une patrouille. Sabotage de la ligne téléphonique de Champlan.
Plan britannique de débarquement en Corse
L'escadron de la Garde quitte la Corse. Embarquement sur le Ville d'Ajaccio.
En zone Sud, Combat, Libération-sud et Franc-Tireur annoncent leur fusion dans les mouvements unis de Résistance.
Création de la Milice.
A Morosaglia, trois arrestations par les carabiniers après découverte d'inscriptions anti-fascistes, pro-soviétiques et de croix de Lorraine sur le parapet du pont.
A Stalingrad, les forces du général Von Paulus capitulent, encerclées par l'Armée rouge.
A Venaco, arrestation du Sénateur Paul Giacobbi. Pietranera : réunion Front national avec le colonel Fabien chez J.B.Fusella.
En baie d'Arone, près de Cargèse, le sous-marin Casabianca apporte armes, munitions, et deux agents dont le radio Chopitel, alias "Tintin". Retard de l'équipe de réception.
Répartition des armes dans la région. Une partie est transportée dans des voitures vers Ajaccio par le Front national. Autre débarquement par un sous-marin britannique, dans la baie de Cupabia au sud d'Ajaccio, de trois radios : Charles Andrei, Antoine Colonna d'Istria, Vlaminck, alias "Vernuge". Hébergés à Olmeto.
Loi de l'Etat français instituant le service du travail obligatoire (JO du 17 février). Trois classes d'âge sont concernées.
Décret préfectoral d'internement à Prunelli di Fium'Orbu pour 28 personnes dont Paul Giacobbi sur injonction du Général Magli.
Paul Giacobbi
A Ajaccio, arrestation d'André Salini, un des responsables de Combat et de R2 Corse. Incarcéré à Bastia. A Bastia, arrestation d'un membre du Front national pour un sabotage à la mine d'amiante de Canari.
Origines de R2 Corse
Le Casabianca débarque deux agents sur la côte orientale dans l'anse de Favone. Il en ramène à Alger deux autres en Corse depuis le 10 décembre 1942 : Preciosi et Griffi. A Zicavo, un officier de carabiniers italien et un indicateur sont abattus par Joseph Leccia qui est arrêté.
Bastia. Début d'une série d'audiences du tribunal spécial du ressort de la cour d'Appel : condamnations à des peines de 1 à 5 ans de prison pour détention d'armes.
Parachutage d'armes à Ponte Albano au nord de Ponte Leccia. Corte : arrestation et incarcération d'un membre de Combat, Joseph Cristiani.
Transfert d'André Salini au camp d'internement de Prunelli Di Fium'Orbu.
Le Casabianca revient en baie d'Arone pour y débarquer des armes. Ajaccio: arrestation par l'OVRA du radio de Scamaroni, Hellier, dit "Rossi" qui était en Corse depuis le 7 janvier.
A Ajaccio : arrestation par l'OVRA de la plupart des membres de R2 Corse et du chef de mission Fred Scamaroni. Un des responsables, Raimondi, échappe à l'OVRA.
Fred Scamaroni
Origines de R2 Corse
25/03/1943
Arrestations d'autres membres de R2 Corse. Le réseau est démantelé. Arrestation de Pascal Versini qui avait participé à la réception des armes en baie d'Arone le 6 février. Sera traduit devant le tribunal militaire italien, condamné à 24 ans de réclusion et déporté.
Origines de R2 CorseSuicide de Fred Scamaroni dans sa prison de la citadelle d'Ajaccio.
Fred Scamaroni
A Paris, première réunion du Comité de coordination de zone Nord (Libération-nord, Organisation civile et militaire, Ceux de la Libération, Ceux de la Résistance, Front national).
En Tunisie, Montgomery prend la ligne Mareth.
Près de Porto-Vecchio, à l'embouchure du Travo, un sous-marin britannique débarque Paul Colonnad'Istria, alias "Cesari", chargé par le Général Giraud de reprendre la mission du commandant de Saulle, ramené à Alger, et de coordonner l'action des mouvements de Résistance dans l'Ile. Colonnad'Istria rencontre les dirigeants du Front national et admet que leur organisation encadre la Résistance corse. Maurice Choury devient responsable pour Ajaccio et Nonce Benielli pour Corte.
Le Front national corse
Condamnation à mort par le tribunal militaire italien de Joseph Leccia.
Le général des Carabiniers royaux obtient du préfet un arrêté de fermeture du Cercle des officiers français en Corse pour "état d'esprit hostile à l'Italie".
Deux radiosdébarqués en février sont arrêtés et incarcérés à Ajaccio. Colonna d'Istriaéchappe de peu à l'OVRA.
Réception d'un parachutage d'armes près de Ghisonnaccia.
Accrochage entre une patrouille italienne et des résistants convoyant les armes reçues la veille. Afiches sur le STO lacérées et brûlées à Murato.
Accords du Perreux : réunification de la CGT.
Arrestation d'un membre de R2 Corse à Propriano.
Origines de R2 Corse
Soulèvement du ghetto de Varsovie.
Arrestation de l'un des auteurs des lacérations d'affiches du 15 avril.
Arrestation d'un brigadier-chef de police à Bastia pour expression d'hostilité à l'Italie après le torpillage du Francesco Crispi.
fin/04/1943
A Levie, le groupe du commandant Pietri sabote des lignes téléphoniques.
Une arrestation à Arena-Vescovato après altercation avec une Chemise noire. A Monaccia, interrogatoire, torture et mort d'un patriote, grand mutilé de guerre : il avait fait sonner les cloches à la nouvelle de la libération de Tunis.
Réactions à la mort de Finidori : un carabinier italien abattu près de Roccapina et deux autres sur la route d'Aullène à Serra di Scopamène, par "le Ribellu".
29/04/1943
Au col de Prato, coup de main sur un cantonnement italien par le Front national. A Bastia, tracts incitant à manifester le 1er mai.
mai 43
Conférence clandestine de Porri : organisation du Comité départemental du Front national.
début/05/1943
Relevés topographiques, faits par le FN pour Alger, des batteries italiennes des régions d'Aleria, Ghisonaccia, Riventosa, Poggio di Venaco. Parachutages d'armes dans le Niolo.
Lettre du Commandant Pietri au général Magli condamnant les violences commises par les troupes d'occupation.
Tracts anti-italiens à Vescovato.
La campagne de Tunisie s'achève par une victoire totale des alliés.
Attaque d'une patrouille de carabiniers près de Vescovato. Le couvre-feu est fixé à 19h.
La presse annonce la mutation du préfet Balley dans l'Ain.
Le préfet Paul Balley
Perquisitions près de Lozzi où les Chemises noires ont trouvé un parachute et un container.
Tracts des Jeunesses communistes de Corse incitant les lycéens de Bastia à la Résistance en cas d'annexion à l'Italie.
Torpillage du Général Bonaparte : 134 victimes, dont madame Balley.
A Ortiporio, exécution d'un indicateur au service des Italiens. Le village est occupé par un détachement de 150 hommes.
A Bastia, deux drapeaux italiens mis sur la place Maréchal Pétain. Un carabinier italien abattu sur la route entre Sartène et Bonifacio : une arrestation à Sartène.
Tracts ("Au pilori") à Bastia contre les femmes soupçonnées de relations avec des Italiens.
Première réunion du Conseil national de la Résistance à Paris.
A Ajaccio, le cheminot Frediani (membre du FN) est tué par une patrouille italienne. Distribution, le même jour, de tracts dénonçant ce crime.
Le Front national corse
Le général de Gaulle arrive à Alger pour former un organisme commun avec le général Giraud.
Enterrement à Ajaccio de Frediani. Foule d'environ 2000 personnes. Arrestation à Calacuccia d'un membre du FN blessé par les carabiniers. Evasion du camp de Prunelli di Fium'Orbu de 9 personnes, dont Paul Giacobbi et Eugène Macchini. -
Série d'articles du Patriote, organe du FN Corse, contre le STO.
Formation d'un groupe de résistants à Serriera (canton d'Evisa). Déportations à L'île d'Elbe de résistants détenus à Prunelli di Fium'Orbu.
A Alger, constitution du Comité français de libération nationale. De Gaulle et Giraud en sont co-présidents.
A Bastia, coups de feu contre des carabiniers : fermeture des établissements publics.
A Turin, débat entre Laval et le président de la Commission italienne d'Armistice sur le choix du nouveau préfet de la Corse.
A Paris, arrestation du général Delestraint chef de l'Armée secrète.
Arrivée de troupes allemandes à Bastia. Ajaccio : le radio Pierre Griffi, surpris pendant une émission, est arrêté. Quatre autres arrestations par l'OVRA suivent. Débarquement d'armes par un sous-marin à l'embouchure du Travo. Colonna d'Istria est embarqué pour Alger.
Repérage de batteries côtières dans le Sartenais par le FN. Solenzara : transport d'armes avec participation du "Ribellu". Accrochage avec 3 carabiniers italiens. Deux sont blessés.
A Aïti, canton de San Lorenzo, deux arrestations pour hébergement d'un radio ("Raymond"). Bastia : deux condamnations à des peines de prison par le tribunal militaire italien (voir arrestations du 31/01/1943). Arrestation d'un membre de Pearl Harbour, Jean Mariani.
A Bastia, arrestation par les Italiens du général d'armée Poli-Marchetti.
A l'île Rousse, arrestation du maire président régional de la LFC, P.Mondielli, libéré le jour même.
A Alger, le général Juin communique au général Giraud un plan de débarquement en Corse.
A Ajaccio, arrestation par l'OVRA de deux responsables du FN. Parachutage d'armes sur le terrain "Fouine", près de Petreto Bicchisano, et au col de Sio près de Sartène.
Trois déportations en Italie dont celle du général Poli-Marchetti. A Ajaccio, graves incidents à la Brasserie nouvelle entre des agents italiens de l'OVRA et des responsables du Front national. Fusillade. Giusti et Mondoloni sont mortellement blessés, deux Italiens sont tués. A Solenzara, 6 arrestations (suites de la fusillade de la Brasserie nouvelle). A Petreto-Bicchisano, 36 arrestations qui seront suivies de 30 déportations.
Le drame de la Brasserie nouvelle
A Bastia : l'OVRA arrête un membre de Pearl Harbour, Dominique Casanova. Le tribunal correctionnel condamne François Giacometti (arrêté le 02/05) pour chants subversifs. Ajaccio: arrestation de Pierre Brynza, l'un des organisateurs de Combat. Sur la route de Petreto à Aullène, attaque d'une patrouille de carabiniers par deux patriotes.
Parachutage d'armes à Ponte-Albano.
01/07/1943
Parachutages d'armes et de munitions au nord-ouest de Tox et au Col de Pazzara (Ucciani). Imprimerie clandestine à Tavera (fonctionne jusqu'à la Libération). Installation d'un poste de Résistance FN dans la forêt de Peri.
A Caluire, arrestation de Jean Moulin et de plusieurs autres dirigeants de la Résistance.
A Petreto-Bicchisano, engagement entre carabiniers et maquisards lors d'un transport de munitions. Sur la route de Serra-di-Scopamène, attaque avec le "Ribellu" d'un camion de carabiniers. A Aullène, nouvel accrochage avec des carabiniers italiens. Un patriote FN blessé.
Parachutages d'armes à ponte-Albano et sur 3 terrains voisins d'Ajaccio.
Arrestations à Bastia et Macinaggio de 4 membres de Combat. Le journal La Dépêche publie un article "L'ennemi de toujours", d'Yvia Croce, autonomiste, le dernier de ceux que l'on citera à son procès.
Région de Serra, embuscade avec "Ribellu" contre des carabiniers pour venger la mort de Jules Mondoloni. Trois carabiniers sont tués. A Corscia, un parachutage d'armes sur le terrain "Aigle".
Bastia: quatre condamnations par le tribunal militaire italien à des peines de prison, dont celle d'Agostini arrêté le 20/04/1943.
A Ajaccio, arrestation de Jean Nicoli et de Jérôme Santarelli, qui était le responsable militaire de l'arrondissement d'Ajaccio. Il est remplacé par Roger Doudon.
Arrestations : à Corte, de Nonce Benielli (FN) et, à Bastia, du sous-lieutenant Ange Chiaramonti, de Combat.
Bastia : le tribunal militaire italien prononce deux condamnations à mort et quatre peines de 10 à 30 ans de réclusion : suites de l'affaire de Roccapina (24/05/1943). Dans la plaine du Liamone, attaque d'un poste italien : deux Italiens sont tués.
Réorganisation du FN après arrestations. Maurice Choury entre au Comité départemental. Contact entre le FN et le commandant Pietri en vue d'une action commune. Echec. Ajaccio, arrestation de l'architecte départemental. A Bastia, deux exécutions (jugements du tribunal militaire du 30 juin). - Le tribunal militaire condamne à 30 ans de réclusion un membre de R2 Corse (arrêté le 11/04). Dans les Agriates, le Casabianca débarque Colonna d'Istria, son radio et 8 tonnes d'armes.
Bastia, une condamnation à mort par contumace par le tribunal militaire.
Bastia, le tribunal militaire condamne à mort par contumace Colonna d'Istria. Les radios Simon Andrei et Vlaminck sont exécutés. Ajaccio, évasion d'André Berti (R2 Corse) incarcéré le 19/03. A Petreto-Bicchisano, arrestation de 39 patriotes FN.
Bastia, le tribunal militaire condamne Martini à 10 mois de réclusion (affaire du 23/04).
Débarquement anglo-saxon en Sicile.
Agriates, le Casabianca débarque des armes. Réception par Noël Fontana (FN).
Pressions du ministère italien des Affaires étrangères sur le gouvernement français pour retarder la mutation de Paul Balley : crainte de perturbations de l'administration civile corse.
Aïti : village investi par 160 Chemises noires. Pillage et 6 arrestations, sur dénonciation, pour hébergement du radio Raymond.
Bastia, début du procès du réseau FFL devant le tribunal militaire. Quatre condamnations à mort in presentia, 3 par contumace, 11 peines de réclusion. A Pietrosella, arrestation par l'OVRA d'un membre de R2 Corse. Déportation en Italie de Pierre Brynza (de Combat) arrêté le 18/06.
Crocicchia, accrochage entre des hommes de R2 Corse et des Chemises noires dont le chef est tué. Quatre arrestations et une maison incendiée.
Origines de R2 Corse
Mouvement préfectoral : Paul Balley nommé à Grenoble et Pelletier à Ajaccio. Exécution du radio Hellier de R2 Corse.
Arrestation d'Alexandre Musso, ex-sénateur et conseiller général.
A Bastia, deux arrestations, dont Roger Doudon (FN). Parachutage d'armes à Verde dans la nuit.
Transfert du poste de commandement du FN de Corse nord à San Gavino d'Ampugnani. Message de Choury (Comité départemental FN) en accord avec Pagès(membre troïka régionale) pour action contre Allemands et prise du pouvoir local par les résistants.
Aullène : deux arrestations(FN)
En Italie, Mussolini est démis de ses fonctions par le grand conseil fasciste. Le roi charge Badoglio de former un nouveau cabinet.
Déportation en Italie du lieutenant Chiaramonti(Combat), arrêté le 28 juin.
Sur ordre du roi, le Maréchal Badoglio fait arrêter Mussolini.
Solenzara, 2 arrestations (FN). Lettre de Maurice Choury au comité départemental du FN proposant une insurrection armée.
Tribunal militaire de Bastia: deux condamnations à mort par contumace pour des membres de Pearl Harbour.
Arrivée de la Sturmbrigade SS sur la côte est (aérodromes) et à Bastia. François Giacobbi annonce au FN le ralliement des FFL.
Le Front national corse
A Bastelicaccia, arrestation de Jean Livrelli, rédacteur en chef du Journal de la Corse.
Solenzara, 3 arrestations (FN), suites de l'affaire de la Brasserie nouvelle du 17 juin.
Le drame de la Brasserie nouvelle
Echec du débarquement d'armes par le Casabianca près du cap Gargalo (cap sur Agriates) et livraison de 12 tones d'armes.
Phares de Corse placés sous les ordres de la Marine italienne. Tracts FN en italien distribués à plusieurs sections : appel à la lutte en commun contre les Allemands.
Liaison établie entre Colonna d'Istria et le colonel des Chemises noires, Gianni Cagnoni.
10/08/1943
9 parachutages près de Bastia (Sant Angelo)
A San Gavino d'Ampugnani, la troïka PC composée de Benigni, Micheli et Pagès et le responsable militaire du FN, Vittori, adoptent un projet d'insurrection populaire dans l'hypothèse d'un armistice italien.
A Alger, décrets modifiant l'organisation du CFLN : Giraud devient commandant en chef de toutes les forces françaises (début de la fusion FFL-Armée d'Afrique).
Le Comité départemental du FN approuve le projet Choury d'insurrection tout en évoquant les incitations à la prudence venues d'Alger. A Silvareccio, accrochage avec des Chemises noires. Un Italien tué.
A Sainte-Marie-Sicche, 6 arrestations suite à la découverte d'un stock d'armes parachutées.
A Petreto-Bicchisano, deux membres du FN tués par des soldats italiens lors d'une mission (Bighelli et Giacomoni). Sartène : le chet de district de la LFC grièvement blessé en représaille de dénonciations. Bonifacio, la foule acclame des prisonniers anglais débarqués d'un vapeur italien. Vaccia, parachutage d'armes et ravitaillement dans la nuit.
Sartenais : parachutage d'armes au col de Sio. Attaque d'un camion italien. Arrestations de juifs sur demande des Italiens : 5 à Ajaccio, relâchés et astreints à résidence, 57 à Bastia, internés à Asco.
Tracts lâchés par avions anglais à Baracci. Devise fasciste "croire, obéir, vaincre", effacée au col de St Georges.
Bastia, accord entre le Colonel Cagnoni et le FN pour mise en place de tête de pont à Bastia.
Santo Pietro di Tenda : rencontre sans engagement entre une patrouille italienne et un convoi de mulets chargés d'armes. Porto-Vecchio et Sartène : nombreux tracts lancés dans la nuit, portant le drapeau US et annonçant un appel prochain à la Résistance.
Parachutages dans la nuit : au sud de Bastia(intercepté par Italiens) et près d'Ajaccio
Bastia : devant le tribunal militaire, procès de Griffi (jugé responsable du torpillage du Crispi) et de Benielli (FN). Inscriptions hostiles aux Allemands dans la nuit (Front patriotique des Jeunes).
nuit 15-16/08/1943
Parachutages à Silvareccio et Ucciani.
Sentences du tribunal militaire : Pierre Griffi condamné à mort et Benielli à 30 ans de réclusion. Neuf autres peines de réclusion et une condamnation à mort par contumace pour Sébastien de Casalta (R2 Corse).
Prise de Messine : la Sicile est aux mains des Alliés.
Griffi est fusillé. Parachutages à Evisa. San Gavino d'Ampugnani investi par Italiens à la recherche de Colonna d'Istria. Trois arrestations. Convoi de 40 mulets porteurs d'armes débarquées à Saleccia jusqu'à Lento. Arrivée du nouveau Préfet, Pelletier, par le courrier "Cap Corse".
Bastia : tracts anti italiens du FPJ. Plateau d'Alzo, parachutage d'un radio, "Armand".
Ajaccio : les Italiens investissent le siège des Services de liaison français auprès de la CIA et arrêtent leur chef, le Colonel Priou. Déporté à Pise.
Près de Porto-Vecchio, lors d'un parachutage, accrochage avec des Allemands. Ils ont des blessés. Poggio encerclé par Italiens qui cherchen le PC du FN où se trouvent Colonna d'Istria, Giovoni et Vittori qui se réfugient dans la grotte de Porri.
Casta : combat pour un dépôt d'armes avec des Italiens qui ont quatre morts. Vincetti (FN) est tué.
Les Italiens incendient le maquis du Sartenais où ont lieu de nombreux parachutages et une forte Résistance.
Près de Ghisonaccia, engagement entre FN et Italiens qui auraient eu 4 tués. Ordres du Général Magli : l'interdiction des communications téléphoniques dans toute l'Ile s'applique au Service français de liaison. Les phares seront gardés par les Italiens.
27/08/1943
Ajaccio : réunion du Comité départemental du FN. Décision d'insurrection en cas de capitulation italienne.
Bastia : procès FN devant le tribunal militaire. Trois condamnés à mort, dont Jean Nicoli. Quatre à 30 ans de réclusion, dont Jérôme Santarelli. Treize à des peines de réclusion de 3 à 24 ans.
Bastia : tracts FN sur la situation en Italie. Message du général Giraud à Colonna d'Istria : "Pas d'opération prématurée".
Georges Bidault est nommé président du CNR.
Bastia : éxécution des sentences de mort du 28/08.
Attaque d'un camion allemand près de Porto-Vecchio. Deux morts et trois blessés allemands. Soixante arrestations.
Déportation en Italie des condamnés du 28/08.
Débarquement allié à Reggio de Calabre, dans la péninsule italienne. A Syracuse, accord secret entre les Anglo-Saxons et le gouvernement royal italien : convention d'armistice signée par les généraux Bedell Smith et Castellano.
Le général Magli prend le titre de commandant des forces armées en Corse.
Message annonçant un proche débarquement. Parachutage de deux radios dans le Cortenais.
Le Casabianca débarque 5 tones d'armes anti-tanks à Capo di Feno. Il embarque Giovoni.
Le général Henry Martin est nommé à la tête du premier corps d'armée français en formation en Algérie
A Bastia, tracts du FN signés du Comité départemental : appel à la Résistance, assorti de menaces, aux policiers, gendarmes, magistrats, fonctionnaires.
A 19h, allocution radiodiffusée du général Eisenhower annonçant l'armistice conclu avec l'Italie.
A Alger, Giovoni apporte le dispositif des forces de l'Axe en Corse à l'état-major quelques heures avant l'annonce de l'armistice. Il rencontre le général Giraud. L'armée allemande investit l'ex-zone d'occupation italienne. Le maréchal Kesselring ordonne le passage de Sardaigne en Corse de la 90° Panzer Grenadier.
Ajaccio : réunion au Casone de Choury (Comité départemental du FN) et de responsables du comité d'arrondissement. Choury rédige l'ordre d'insurrection dans toute l'île contre les Allemands, la consigne de remplacement des conseils municipaux anti-patriotes, et les arrêtés préfectoraux rattachant la Corse à la France libre. A Bastia et Ajaccio, manifestations de joie populaire, saccage des locaux d'organisations collaboratrices. A Sartène, tirs allemands qui font un mort et riposte conjointe de patriotes et de soldats italiens. A Bastia, le général Stivala donne à la DCA italienne l'ordre de tirer sur les avions allemands. Au port, les Allemands attaquent un convoi naval italien et incendient un navire.
Débarquement de la V° Armée américaine à Salerne.
Soulèvement de la Résistance corse. Manifestation à Ajaccio et installation d'un Comité de préfecture (FN) aux côtés de Pelletier, préfet de Vichy. Ralliement à la France libre. Prise de contrôle de la mairie par le FN. A 18h, message radio de Colonna d'Istria au général Giraud demandant de l'aide.
La 90° Panzer quiitte la Sardaigne et est transférée en Corse par le détroit de Bonifacio
Ultimatum de Colonna d'Istria à Magli : "avec nous, contre nous ou neutre". Réponse de Magli : "Avec vous"
Etat de guerre officiel entre l'Italie et l'Allemagne
En Corse, début de l'opération Vésuve : débarquement de troupes françaises venues d'Afrique du Nord. Arrivée des premiers éléments du Bataillon de choc. Préfet désigné par Alger : Charles Luizet. Retour d'Arthur Giovoni.
Arthur Giovoni
Les Allemands commandés par Von Senger und Utterlin enlèvent aux Italiens le contrôle de Bastia.
Emile Bollaert est nommé délégué général en France du CFLN.
Bataille de Levie.
Accords Speer-Bichelonne sur les usines S (Speer Betriebe) dont les ouvriers ne pourront être requis pour le STO.
Le Bataillon de choc reçoit l'ordre d'aller au combat. A Corte, rencontre Magli-Henry Martin et première concertation pour des actions militaires communes. Maillot, Pagès et Vittori, membres du Comité départemental du FN se rendent à Alger.
Le Sartenais est libéré
Discours à Alger du général de Gaulle sur la Corse
L'Armée rouge reprend Smolensk, occupé depuis deux ans.
Combats pour le contrôle de la dorsale montagneuse et le maintien de la tête de pont d'Ajaccio
Conjonction des forces italiennes, des forces françaises libres et des résistants pour reprendre Bastia.
Voyage en Corse des généraux Juin et Patton pour faire croire au 2° Bureau allemand à un projet de débarquement à Gênes ou en Toscane
Fin de l'évacuation allemande. Bastia est bombardée par erreur par l'aviation américaine. La Corse est libérée.
Communiqué allemand reproduit par la presse de Vichy présentant l'évacuation de la Corse comme un succès stratégique.
Communiqué de Vichy dans la presse continentale annonçant sans commentaires une retraite réussie de la 90° Panzer.
Voyage de De Gaulle en Corse. Discours à Ajaccio.
Le Comité départemental du Front national prend le nom de Comité départemental de la Libération nationale (CDL). Le préfet Luizet l'élargit par l'intégration de 4 membres de la France combattante non communistes, dont Paul Giacobbi.
Paul Giacobbi
Les Allemands s'emparent de Rome
L'Assemblée consultative d'Alger offre deux sièges aux représentants de la Corse
Le CDL mandate à l'Assemblée consultative Arthur Giovoni comme représentant de la Résistance et Paul Giacobbi comme représentant du groupe parlementaire radical-socialiste.
Arthur Giovoni
Paul Giacobbi
Départ pour Alger des deux représentants
Le décret qui ordonne la mobilisation en Corse des classes 39 à 44 est signé par De Gaulle
A Alger, séance inaugurale de l'Assemblée consultative.
Les chemins de fer de la Corse sont placés sous le régime de la délégation provisoire
A Alger, entrée de résistants et d'hommes politiques au CFLN.
Nombreuses manifestations patriotiques. Date limite d'échange des billets de 500 francs et plus
Réunion à Bastia de quelques membres du Front national et organisation de comités locaux.
Les Allemands interdisent la diffusion d'un message de Pétain annonçant une réforme constitutionnelle.
Assemblée départementale du Front national sans participation des autres mouvements. 500 délégués cantonaux.
Premier engagement d'une unité française dans la péninsule italienne.
Réunion du Front national à Ajaccio. Rédaction d'un manifeste appelant à l'unification de la Résistance.
Le maréchal Pétain accepte de soumettre les modifications des lois à l'approbation de l'occupant avant leur publication.
Première tentative de reconnaissance de la côte de l'île d'Elbe par les hommes du Bataillon de choc
Les ouvrages hydrauliques et les usines génératrices d'électricité sont placés sous régime de concession par décret préfectoral. Concessionnaire provisoire : l'Union électrique rurale(prélude à la reprise par EDF)
Darnand, chef de la Milice, est nommé Secrétaire général au maintien de l'Ordre par Laval (JO du 31 décembre).